Bruce Thurman’s paintings trigger memories that were never really ours individually. Yet we seem to naturally make them our own: they belong to our collective consciousness, a dream-like universe of imaginary serials and thrillers haunted by beauties and beasts, sci-fi monsters and damsels in distress. A vision from another place and time, to be taken straight, no chaser.


Florence BELLAÏCHE, 1993


La peinture de Bruce Thurman éveille en nous des souvenirs qui ne sont pas les nôtres et pourtant que nous nous approprions en toute évidence et même innocence. Les tableaux sont comme autant “d’arrêts sur image” extraits de feuilletons fictifs dont le morceau choisi permet à l’imagination de prolonger l’anecdote.
Bruce Thurman nous done la clef d’un univers onirique, peuplé de belles et de bêtes, évoquant tour à tour la mythologie antique, religieuse, et un autre plus actuelle, celle des années 50 de la science-fiction, de la bande dessinée ou de la série B. Cette liberté de dérive que nous offre le peintre est à prendre telle quelle, comme un cadeau venu d’ailleurs…

Florence BELLAÏCHE, 1993